Dès l’aube

La campagne,
Tu m’attends.
La montagne.
Plus longtemps.

Sur mes pensées,
Aucun bruit,
Les mains croisées,
Comme la nuit.

Soir qui tombe,
Vers Harfleur,
Sur ta tombe
Bruyère en fleur.

 

Note : ce texte est basé sur la contrainte oulipienne de haï-kaïsation. « On ne garde d’un poème que des fins de vers, (réduction aux sections rimantes) créant ainsi des poèmes très brefs, proches du haïku. »

Le texte souche est ici

 


Publié par : FD_S
Étiquettes : , , ,
Previous post
Next post

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *