XIXè
Oceano nox
Oh ! combien de marins, combien de capitaines Qui sont partis joyeux pour des courses lointaines, Dans ce morne horizon se sont évanouis ! Combien ont disparu, dure et triste fortune ! Dans une mer sans fond, par une nuit sans lune,
Chanson de la côte
Voici rentrer l’officier de marine, Il a de noirs favoris. Le vent de mer a gonflé sa narine, Il dit combien de vaisseaux il a pris. Voici rentrer l’officier de marine, Il a deux beaux galons d’or. Il
Le Journal d’une femme de chambre
I 14 septembre. Aujourd’hui, 14 septembre, à trois heures de l’après-midi, par un temps doux, gris et pluvieux, je suis entrée dans ma nouvelle place. C’est la douzième en deux ans. Bien entendu, je ne parle pas
Les Mystères de Londres
Deux soleils pour une lune C’était à peu près à l’heure où l’Honorable Brian de Lancester, de retour devant le n° 9 de Wimpole-Street avec une petite troupe d’hommes de police, reconnaissait que sa courte absence avait suffi pour
Sleepy Hollow, la légende du cavalier sans tête
+ Texte original [Suite] On touchait précisément à l’heure magique de la nuit quand Ichabod, lourd de cœur et la tête baissée, reprit le chemin du logis, le long des flancs des collines élévées qui dominent Tarry Town, et
La Légende du Vallon endormi
Sleepy Hollow, la légende du cavalier sans tête + Texte original C’était un lieu charmant et fécond en pavots, En songes voltigeant devant l’œil demi clos, En magiques châteaux aux nuages qui passent, Châteaux montant toujours, qui jamais ne s’effacent.
New York et la société américaine – Le vieux New-York
I. — Le vieux New-York. — Le quartier des affaires. — Les journaux. Il existe un plan curieux de New-York dressé cinquante-quatre ans après l’occupation anglaise, en 1728. Un remarquable fac-similé en a été récemment obtenu
New York et la société américaine – Souvenirs de voyage
En 1609, un navigateur anglais au service de la Hollande, Henry Hudson, recherchant après tant d’autres le fameux passage du nord-ouest qui devait conduire directement d’Amérique dans l’Inde, découvrait par le 40° degré 1/2 de latitude le grand
L’assommoir, chapitre XIII
[Extrait] Elle partit à midi, car la course était longue ; il fallait traverser Paris, et sa gigue restait toujours en retard. Avec ça, il y avait une suée de monde dans les rues ; mais le monde l’amusait, elle
L’assommoir, chapitre XII
[Extrait] Gervaise s’enhardissait. Et elle s’oublia dans l’âpreté de cette chasse, le ventre creux, s’acharnant après son dîner qui courait toujours. Longtemps, elle piétina, ignorante de l’heure et du chemin. Autour d’elle, les femmes muettes et noires, sous les