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Printemps

Tendre, la jeune femme rousse, Que tant d’innocence émoustille, Dit à la blonde jeune fille Ces mots, tout bas, d’une voix douce :   « Sève qui monte et fleur qui pousse, Ton enfance est une charmille : Laisse errer mes doigts dans

Après trois ans

Ayant poussé la porte étroite qui chancelle, Je me suis promené dans le petit jardin Qu’éclairait doucement le soleil du matin, Pailletant chaque fleur d’une humide étincelle.   Rien n’a changé. J’ai tout revu : l’humble tonnelle De vigne folle avec

Hombres

  VIII   Un peu de merde et de fromage Ne sont pas pour effaroucher Mon nez, ma bouche et mon courage Dans l’amour de gamahucher.   L’odeur m’est assez gaie en somme, Du trou du cul de mes amants,

L’Idole

Sonnet du Trou du Cul   Obscur et froncé comme un œillet violet Il respire, humblement tapi parmi la mousse Humide encor d’amour qui suit la fuite douce Des Fesses blanches jusqu’au cœur de son ourlet.   Des filaments pareils

Mes prisons

[Incipit] I Rue Chaptal. Presque au coin de la rue Blanche, à droite en venant de Notre-Dame de Lorette. Une grille monumentale sur une cour pavée, menant au réfectoire de la pension L… À main droite, une petite porte donnant