Tags: poesie

Attendre que la Nuit…

Attendre que la Nuit, toujours reconnaissable A sa grande altitude où n’atteint pas le vent, Mais le malheur des hommes, Vienne allumer ses feux intimes et tremblants Et dépose sans bruit ses barques de pêcheurs, Ses lanternes de bord que

À genoux la jeunesse

À genoux la jeunesse à genoux la colère L’insulte saigne menace ruines Les caprices n’ont plus leur couronne les fous Vivent patiemment dans le pays de tous. Le chemin de la mort dangereuse est barré Par des funérailles superbes L’épouvante

Un jour…

Un jour je vis, debout au bord des flots mouvants, Passer, gonflant ses voiles, Un rapide navire enveloppé de vents, De vagues et d’étoiles ; Et j’entendis, penché sur l’abîme des cieux, Que l’autre abîme touche, Me parler à l’oreille

Le Temps

Ode I Le Temps ne surprend pas le sage ; Mais du Temps le sage se rit, Car lui seul en connaît l’usage ; Des plaisirs que Dieu nous offrit, Il sait embellir l’existence ; Il sait sourire à l’espérance,

Des hommes nus et démunis

    On peut dire que la patience a pouvoir sur la parole on peut dire que l’impatience a devoir de la venger on peut dire que l’oeil ouvert la regarde s’avancer et surveille chaque signe sur la terre qui

Strophes pour se souvenir

Vous n’avez réclamé la gloire ni les larmes Ni l’orgue ni la prière aux agonisants Onze ans déjà que cela passe vite onze ans Vous vous étiez servi simplement de vos armes La mort n’éblouit pas les yeux des Partisans

Angoisse – Stéphane Mallarmé

Je ne viens pas ce soir vaincre ton corps, ô bête En qui vont les péchés d’un peuple, ni creuser Dans tes cheveux impurs une triste tempête Sous l’incurable ennui que verse mon baiser : Je demande à ton lit

Sourire – Mikhaïl Lermontov

Quand je te vois sourire, Mon cœur s’épanouit, Et je voudrais te dire, Ce que mon cœur me dit ! Alors toute ma vie A mes yeux apparaît ; Je maudis, et je prie, Et je pleure en secret. Car sans toi,

Prologue

Votre pensée qui rêvasse sur un cerveau ramolli comme un laquais trop gras sur une banquette sale, je vais la provoquer avec le chiffon ensanglanté du cœur Et je me dériserai tout saoul, impudent et mordant, Je n’ai pas dans

La flûte des vertèbres

À vous toutes que l’on aima et que l’on aime icône à l’abri dans la grotte de l’âme comme une coupe de vin à la table d’un festin je lève mon crâne rempli de poèmes Souvent je me dis et