Tags: Paul Éluard

La Courbe de tes yeux

  La courbe de tes yeux fait le tour de mon coeur, Un rond de danse et de douceur, Auréole du temps, berceau nocturne et sûr, Et si je ne sais plus tout ce que j’ai vécu C’est que tes

À genoux la jeunesse

À genoux la jeunesse à genoux la colère L’insulte saigne menace ruines Les caprices n’ont plus leur couronne les fous Vivent patiemment dans le pays de tous. Le chemin de la mort dangereuse est barré Par des funérailles superbes L’épouvante

Leurs yeux toujours purs

Jours de lenteur, jours de pluie, Jours de miroirs brisés et d’aiguilles perdues, Jours de paupières closes à l’horizon des mers, D’heures toutes semblables, jours de captivité, Mon esprit qui brillait encore sur les feuilles Et les fleurs, mon esprit

Dit de la force de l’amour

Entre tous mes tourments entre la mort et moi Entre mon désespoir et la raison de vivre Il y a l’injustice et ce malheur des hommes Que je ne peux admettre il y a ma colère Il y a les