Poème de métro

Qu’est-ce qu’un poème de métro ? J’écris, de temps à autre, des poèmes de métro. Ce poème en est un. Voulez-vous savoir ce qu’est un poème de métro ? Admettons que la réponse soit oui. Voici donc ce qu’est un

Le Crépuscule des pensées

Tous ces moments où la vie se tait, pour vous laisser entendre votre solitude… A Paris, comme dans un hameau lointain, le temps se retire, se recroqueville dans un coin de la conscience, et vous restez avec vous-même, vos ombres

Détruire dit-elle

Soleil. Septième jour. La voici encore, près du tennis, sur une chaise longue blanche. Il y a d’autres chaises longues blanches vides pour la plupart, vides, naufragées face à face, en cercle, seules. C’est après la sieste qu’il la perd

Manifeste Dada

Dada est une nouvelle tendance artistique, on s’en rend bien compte, puisque, jusqu’à aujourd’hui, personne n’en savait rien et que demain tout Zurich en parlera. Dada a son origine dans le dictionnaire. C’est terriblement simple. En français cela signifie « cheval

L’Enfer

  I     L’hôtesse, Mme Lemercier, me laissa seul dans ma chambre, après m’avoir rappelé en quelques mots tous les avantages matériels et moraux de la pension de famille Lemercier.   Je m’arrêtai, debout, en face de la glace,

La Machine à assassiner, La « camomille » de mademoiselle Barescat

I La « camomille » de mademoiselle Barescat Voici une petite rue paisible, endormie depuis deux siècles, où le plus gros événement de la journée pour certains fossiles qui achèvent de sécher derrière la porte de leur boutique ou les

La Machine à assassiner, avant-propos

Avant-propos   « La machine à assassiner ! » quelle est cette invention nouvelle ? et le besoin s’en faisait-il réellement sentir ?   Il ne s’agit peut-être, après tout, que de cette vieille invention, sortie des mains de Dieu,

La Poupée sanglante

  Derrière les rideaux   Bénédict Masson avait sa boutique dans un des coins les plus retirés, les plus paisibles et aussi les plus vieillots de l’Île-Saint-Louis. Bénédict Masson était relieur d’art, ce qui ne l’empêchait pas de vendre des

Dès l’aube

La campagne, Tu m’attends. La montagne. Plus longtemps. Sur mes pensées, Aucun bruit, Les mains croisées, Comme la nuit. Soir qui tombe, Vers Harfleur, Sur ta tombe Bruyère en fleur.   Note : ce texte est basé sur la contrainte

Sardinosaures

Le Taurossignol Soleil de plomb. Chaleur torride. Le taurossignol d’avance Dans l’arène, seul. La chaleur et la rumeur, majeures, L’excitent. Il frappe, il martèle Le sable de ses sabots avant. Il dresse l’oreille et lève la queue Il trépigne. Alors,