Crime et châtiment
Première partie Chapitre l PAR une soirée extrêmement chaude du début de juillet, un jeune homme sortit de la toute petite chambre qu’il louait dans la ruelle S… et se dirigea d’un pas indécis et lent vers le pont K…
Les noyers de l’Altenburg
Mon père était revenu de Constantinople depuis moins d’une semaine. Il y eut un coup de sonnette très tôt; dans la demi-obscurité de la chambre dont les rideaux n’étaient pas encore tirés, il entendit les pas de la bonne aller
Les petits chevaux de Tarquinia
[Incipit] Sara se leva tard. II était un peu plus de dix heures. La chaleur était là, égale à elle-même. Il fallait toujours quelques secondes chaque matin pour se souvenir qu’on était là pour passer des vacances. Jacques dormait toujours,
Vestiaire de l’enfance
[Incipit] La vie que je mène depuis quelque temps m’a plongé dans un état d’esprit bien particulier. J’ose à peine évoquer ma vie professionnelle, qui se résume maintenant à peu de chose: l’écriture d’un interminable feuilleton radiophonique, Les aventures de
Les diaboliques
[Incipit] Le rideau cramoisi Really. Il y a terriblement d’années, je m’en allais chasser le gibier d’eau dans les marais de l’Ouest, — et comme il n’y avait pas alors de chemins de fer dans le pays où il me
Breakfast at Tiffany’s
[Incipit] I am always drawn back to places where I have lived, the houses and their neighborhoods. For instance, there is a brownstone in the East Seventies where, during the early years of the war, I had my first New
Petit déjeuner cher Tiffany
[Incipit] Je suis toujours ramené vers les lieux où j’ai vécu; les maisons et leur voisinage. Ainsi par exemple cette maison brune dans le quartier des Est-Soixante-Dix, où, pendant les premières années de la guerre, j’eus mon premier appartement new-yorkais.
Manon Lescaut
[Incipit] Première partie Je suis obligé de faire remonter mon lecteur au temps de ma vie où je rencontrai pour la première fois le chevalier des Grieux. Ce fut environ six mois avant mon départ pour l’Espagne. Quoique je sortisse
De l’autre côté du miroir
Ô belle enfant au front si doux, Aux yeux tout imprégnés de rêve! Malgré la distance entre nous Dans cette existence trop brève, Tu accueilleras en souriant Ce récit, don d’un cœur aimant. Jamais je ne t’ai vue ; jamais
Alice au pays des merveilles
Dans cette après-midi dorée, Sur l’eau nous glissons à loisir ; De petits bras tiennent les rames Qu’ils ont bien du mal à saisir, De faibles mains en vain prétendent Nous guider selon leur désir. Las! Les Trois Sœurs impitoyables,